21 février 2007

20 ans de "Metro" : Faut-il interdire la presse gratuite en France ?

Le quotidien gratuit « Metro » vient de fêter ses 20 ans d’existence sur la terrasse du restaurant George du centre Beaubourg. Le vilain petit canard de la presse est aujourd’hui devenu une puissance médiatique et financière. Aujourd’hui le ton, le style « genre », la hype même, veut que l’on s’expose avec Métro. La journaliste Christine Ockrent n’hésite pas et bien d’autres encore... Et on entend comme un murmure, un voix d’outre tombe qui souffle à nos oreille cette monstrueuse prophétie ; « Il n’en restera qu’un ! »

20 ans ! Est-ce 20 ans de trop ? Faudra-t-il y ajouter 20 minutes de plus...

« Faut-il interdire la presse gratuite en France ? » C’est la question légitime que tout citoyen doit se poser, et peser le pour et le contre. Nous savons ainsi que les gratuits ont provoqué la disparition de nombreux magazines et qu’aujourd’hui une partie de la presse quotidienne est en grande difficulté. Pourtant, théoriquement et juridiquement la « gratuité » est une forme de « Dumping extrême » formellement interdite par les règles du marché, autant dire par le capitalisme... Vendre un produit à perte afin de détruire la concurrence est puni par la loi. Il est cependant de notoriété publique que les grands groupes ne respectent les règles du capitalisme quand cela les arrange. La forme la plus efficace de la subversion révolutionnaire est donc aujourd’hui, non pas de critiquer le capitalisme, mais au contraire d’obliger les « puissants » à en respecter les règles. Je me situe en ce sens dans la droite ligne des dissidents tchèques de la charte 77, qui ne critiquaient pas le système socialiste, mais qui lui rappelait sans cesse, que celui ci devait respecter sa propre juridiction ainsi que les traités sur les Droits de l’homme, signés en grande pompe par ses dirigeants. Cette problématique dont Vasclav Havel fut le Porte parole, est encore d’actualité avec le capitalisme. Imaginons un instant qu’un constructeur étranger décide d’inonder le marché français de voitures gratuites couvertes de publicité, avec l’objectif évident de détruire à court terme toute l’industrie automobile française, provoquant la fermeture d’usines et la faillite de centaines de sous traitants. Il est évident qu’il s’agit de ce que l’on peut appeler du « terrorisme économique » provoquant la précarité de centaines de milliers de familles. Et le terrorisme est aussi inacceptable qu’il soit économique, que politique ou religieux. On peut aussi remarquer que le terrorisme économique du dumping est bien plus destructeur que la plupart des attentats classiques...

Le problème de l’interdiction est un problème moral. Est-il légitime d’interdire ? Si nous prenons le problème sous l’angle de la liberté individuelle l’interdiction est au cœur de nos vies. Ainsi nous nous interdisons de manger de la nourriture avariée, d’avaler des champignons vénéneux, de caresser des crotales, ou des traverser les autoroutes les yeux bandés, et de fréquenter des cons... L’homme libre s’interdit des actions qui mettent en péril sa vie, celles de ses proches et de la communauté dans laquelle il vit. Considérant que notre culture est une donnée importante de notre survie, il est évident que nous protégeons l’environnement dans lequel nous vivons et que nous verrions d’un mauvais œil la destruction de nos villes anciennes aux profits de centres commerciaux ou de monades urbaines. La presse française fait partie de notre culture, et nous pouvons remonter jusqu’au Mercure de France, aux écrits des encyclopédistes, aux gazettes de la révolution en passant par l’Aurore de l’affaire Dreyfus et les presses clandestines de la résistance française. Si les gratuits menacent l’équilibre de notre tissu médiatique nous devons appliquer les lois qui protègent la liberté du commerce, de la même manière que nous les appliquons pour tout autre bien de consommation.

Encore une fois il ne s’agit nullement du contenu de ces « gratuits », et le fait qu’il s’agisse d’une information anémiée à base de dépêches n’a aucune importance. Qu’un gratuit soit composé des textes des plus grands philosophes ne le met pas hors du domaine de l’interdiction.

Ce qui pose problème ce n’est pas la gratuité en soi, mais l’utilisation de la publicité pour financer la gratuité.

Un gratuit sans publicité devrait donc être autorisé puisqu’il s’agit d’un geste altruiste et limité qui ne met en danger aucun secteur. (puisqu'à la différence des "automobiles" etc. Il s'agit de liberté d'expression...)

La loi devrait ainsi déterminer qu’un quotidien, magazine, etc. faisant appel à la publicité, ne devrait jamais être vendu en dessous de son seuil de rentabilité.

De même que les autorités interdisent les liquides transportés par les simples citoyens dans les avions, une société moderne et démocratique devrait interdire à certains groupes de presse d’éditer des « gratuits ». Simple application des mesures et des lois antiterroristes...

Et l’interdiction des gratuits doit être rapide. Nous t’attendrons pas 20 ans de plus et ne fêterons donc pas de 21e anniversaire.

Le chevalier de la Barre fut le dernier homme exécuté en France pour blasphème. Espérons que ce chevalier ne devienne pas le pénultième à cause de moi !

J'ai encore à l'oreille les paroles que prononça "Personne" à Jacques Beauregard " Tu te retrouve seul, seul face à cent cinquante !"

IN FERRO VERITAS


18 février 2007

Artemus Dada a dit...

Cette réponse d'Artemus Dada dans les commentaires mérite d'être exposée au grand jour. L'auteur, fort à propos, vient rappeler qu'il existe toujours une possibilité ou des espaces à explorer même au voisinage de ces fameuses " niches" littéraires...J'ai eu en outre le plaisir d'y découvrir le nom de l'écrivain Xavier Maumejean (voir photo) holmésien émérite que j'ai fréquenté jadis jusque dans sa ville de Douai. J'y était venu en chapeau haut de forme et costume victorien.
Merci à Artemus Dada.

Sur l’idée de niche, je ne suis pas entièrement d’accord, je pense qu’il reste toujours une place, un espace voire un interstice à explorer où à combler.

L’exemple du « Da Vinci Code » est assez représentatif.

Sur une idée somme toute plaisante mais guère originale, c’est un roman qui m’a particulièrement déçu et là je ne parle pas en terme de style mais du point de vue de l’intrigue. L’auteur se moque du lecteur en utilisant non pas des ficelles mais des cordes pour ficeler sont histoire, les incohérences pullulent, ce n’est pas crédible, et je ne parle pas de vraisemblance.
Le résultat de la « révélation » est un pétard mouillé.
Alors d’accord ce livre a bénéficié d’un bourdonnement phénoménal, rapidement remplacé par un vacarme assourdissant, le tout relayé par un plan publicitaire sans précédent (c’est une figure de style).
Le pompon est certainement que ce livre, dans son préambule, soit présenté comme le résultat d’une enquête.

Poubelle.
Néanmoins, je pense qu’il est encore possible d’écrire un « bon » roman ésotérique. J’entends bon dans le sens, bien ficelé, agréable à lire.

D’un point de vue plus général, je vais prendre un autre exemple (certes, c’est chafouin d’utiliser quelques exemples afin d’illustrer une généralité).

L’exploration de la fiction dans une fiction et la mise en scène de personnages de romans.

« A House of Boat on the Styx…” de John Kendrick Bangs. Cet auteur, grâce à un procédé que je ne développerai pas ici, met en scène plusieurs personnages de roman mais aussi ressortant du mythe ou de la réalité [Captain Kidd, monsieur Le Coq, Shakespeare…] et, il leur fait vivre de nouvelles aventures.
John Myers Myers dans « Silverlock » et sa suite utilise un procédé différent, tout en utilisant le même matériau.
Dans la Forêt des Mythimages, Robert HOLDSTOCK, explore lui aussi les mythes et les personnages de fiction mais avec une autre approche.
PJ Farmer l’a également fait avec beaucoup de brio et de truculence.
Plus proche de nous dans le temps, Jasper Fforde avec les aventures de son héroïne Thursday Next chasse sur le même territoire mais sans copier ses prédécesseurs.
Alan Moore avec Tom Strong , Promethea, la Ligue des Gentlemen Extraordinaires explore avec beaucoup de talent et le monde des idées (son Ideaspace) et de fait, la culture populaire, mais aussi la magie.
Bill Willigham avec ses deux séries, « Fable » et « Jack of Fable » ne fait pas autre chose…. Mais autrement.


En France Xavier Mauméjean (Photo) et Johan Heliot agissent de même chacun à leur manière.

Dans tout les cas que je cite, le terreau est le même mais la façon de l’aborder, de le sculpter est différente. Preuve s’il en est, qu’il est possible d’explorer des niches où d’illustres prédécesseurs ont déjà posé le pied. Ceci dit sans augurer d’un quelconque talent à celui qui déciderait de s’y aventurer.
Néanmoins si la démarche est faite avec sérieux et élégance il doit être possible d’être un suiveur honnête.
Surtout pour un débutant.
Imiter, s’inspirer sans plagier avant de découvrir et de suivre sa propre Voie en quelque sorte.

Après ce long pensum, félicitations pour tes réflexions qui donnent à réfléchir. C’est très intéressant et foutrement enrichissant.

Merci et bravo.

Artemus Dada

PS : Imaginer une nouveau type de roman est en tout cas très stimulant.

Verbatim #1












Les bouteilles de côtes de Bourg s’enchaînent comme un tir de A10 sur des blindés anglais (blue on blue). Mais bon, notre cockpit ressemble plus à une taverne de la renaissance avec des tapisseries des Gobelins attaquées par le tabac et les termites. A quelques encablures temporelles on pourrait y croiser Marlow, Cyrano, Lulli, Monsieur Poquelin et même Ravaillac. C’est un peu pareil aujourd’hui, sans les rapières et les dagues- quel dommage !-
Je me transforme en chroniqueur improvisé. Eau forte prise sur le vif en fonction vidéo. A défaut d’exploiter un film brouillé, je retraduis verbatim, comme un espion de l’ex RDA. Voici donc l’exposé Romain Gary fait par L. à 3 heure du matin :

« Romain Gary c’est tout dans le rapport des hommes et des femmes. Il a une langue, un français que personne n’est plus capable de parler comme lui. Et ça c’est triste... Non je ne suis pas réactionnaire ! Mais quand tu entends parler Romain Gary, tu te dis que ce mec il a tout fait, et voilà et c’est un bonheur d’écouter Romain Gary parler, parce qu’il va tout t’expliquer. Tout quoi ! Non ce n’est pas réactionnaire ! Il ne parle même pas de mai 68, il parle de tout et de rien, des femmes... En plein mai 68, la libération sexuelle, il y a des mecs qui sont en train de lui dire » Alors vous, votre réputation, vous êtes quand même quelqu’un qui est très libertaire dans votre façon de vivre. En tant qu’écrivain votre vie elle à quand même... « Le mec il est là, et il dit mais attends « qu’est ce que tu me raconte ? » C’est Bernard Pivot et l’autre Jacques Chancel... Tout ça pour dire que Romain Gary c’est un mec extraordinaire ! Au delà de cette limite votre tiket n’est plus valable, il a écrit ça, et il y a ces espèces de traînes savates parisiens de la littérature qui viennent le faire chier. Qu’ils crèvent en enfer ! »

11 février 2007

Cabinet d'écriture curieuse # 3













La metastructure narrative


Je viens de boucler le quatrième « chapitre » de mon projet de roman, ce qui équivaut à 12 779 mots... Il me reste donc encore deux chapitres pour achever la première partie du roman.

Chaque « chapitre » répond à une contrainte narrative inspirée des règles de la biomécanique de Meyerhold. C’est Eisenstein qui avait théorisé ces conceptions en les adaptant au montage cinématographique du cinéma soviétique. Je n’ai aucune information sur l’utilisation antérieure de ce procédé dans le cadre du roman... Quoiqu’il en soit, j’ai adapté ces « règles » à mes propres conceptions romanesques. Il faut dire que suite à l’assassinat de Meyerhold par Staline (voir photo de l'arrestation) et à la difficulté d’avoir accès aux premiers textes théoriques d’Eisenstein pendant plus de 60 ans, la biomécanique de Meyerhold a disparue du champ de la culture occidentale. Ce n’est qu’à la fin des années 1990, par l’intermédiaire de l’universitaire américain Mel Gordon, que la biomécanique à été « redécouverte ».

La biomécanique se veut comme une science du mouvement qui trouve son application dans le jeu de l’acteur, sa manière de se mouvoir, mais aussi dans un cadre plus général, dans l’élaboration d’un langage moderne qui trouve son aboutissement chez Eisenstein

Le mouvement Biomécanique est divisé en 6 phases

1- Le recul : Lors de la préparation d’un mvt dans une direction, le mvt est fait dans un sens inverse. Il s’agit d’une loi fondamentale de la biomécanique.

2- La suspension : un mouvement léger, une vibration survenant à la fin du recul.

3- La fixation : un arrêt imperceptible à la fin de la suspension

4- Micro recul : un mvt inverse réduit dans le temps et l’espace

5- Action : c’est le mouvement libre en tant que tel, résultat des phases antérieures.

Cette « metastructure » doit cependant être suffisamment invisible pour ne pas alourdir la lecture. C’est bien sûr un point de vue subjectif, puisque je considère que de nombreuses expérimentations du « nouveau roman » étaient illisibles. Le seul exemple de réussite est « la vie mode d’emploi » de Georges Perec qui reste encore aujourd’hui la « bible » d’écrivains comme William Gibson ou Chuck Palaniuk , mais aussi de M.G Dantec ( il ne le crie pas sur les toits...), qui utilise la structure des sephirots de la Kabbale chrétienne pour structurer ses récits, avec un échec patent de « Villa Vortex » et une belle réussite de « Cosmos inc. »

Inventer ses propres structures narratives est ce que Henry James appelait « la motif dans le tapis ». C’est la condition élémentaire de tout roman qui tente d’inventer la littérature. Il faut cependant reconnaitre que 95% des romans publiés en France n’ont aucun « motif dans le tapis ». Il s’agit pour la plupart du temps, d’un simple assemblage de phrases, d’une conception accumulatrice de mots qui fabriquent des « pâtés », ou, dans le meilleur des cas, une virtuosité technique de l’impromptu.

Malheureusement, il est bien évident qu’aucune structure narrative complexe n’est le Saint Graal permettant de réaliser un bon roman... Il faut juste explorer la mer ténébreuse en espérant tomber un jour sur le vent Paraclet de la littérature ...

09 février 2007

Cabinet d'écriture curieuse # 2














C’est vrai, à notre époque tout le monde écrit. Même la pire racaille est un écrivain en puissance avec les SMS : « Ya des CRS dans ta rue ? ».

Désolé de le dire, mais c’est un vrai début de roman ça ! Bon , la plupart du temps ce roman en « puissance » part en couilles. Mais est-ce si grave ? Vaut-il mieux écrire un bon début qu’un infâme brouet sur 200 pages ?

Petit test : vous préférez quel début ?

« Orange, dans ton jardin des Souvenirs, je n’y étais pas. Et pourtant, ton nom gicle comme le fruit acide qui fait saliver, excite les papilles, énerve par sa trop grande saveur. » ( Le miroir sans tain- Michelle Meyer-1991)

Maintenant passons à Eijii Yoshikawa dans « La pierre et le sabre » (1935)

Takezo gisait au milieu des cadavres. Il y en avait des milliers.

A partir de ces deux « débuts », lequel vous donne vraiment envie de continuer ?

C’est très certainement « la pierre et le sabre » j’imagine... Et je dois vous dire que vous ne serez pas déçus avec des phrases comme « Le sabre perça l’air avec le bruit sec d’une corde d’arc, et un cri foudroyant remplit l’espace vide... »

Par contre, si vous préférez le premier « début », je balance pour les amateurs :

« Je suis seule dans mon tête à tête avec toi qui ne peut plus être un face à face. »

Ecrire une phrase pareille sur mon blog me demande un effort surhumain. Ça me rend malade. Vraiment ! ( pas que cette littérature soit "mauvaise", mais plutôt urticante ... c'est-à-dire psycho-élitiste...)

Bon, je vais me calmer avec un peu de gin, et je reviens.

Ça va mieux.

Tout le problème est de savoir si on écrit un roman par le début ?

Personnellement je préfère la méthode « deleuzienne » qui veut que tout pousse par le milieu. Cette technique permet des inventions narratives complexes, ce qui n’est pas le cas de la méthode chronologique.

Comme je le disais plus haut, tout le monde est écrivain ou comme le dit Technikart « « écrivant ». Donc si tout le monde écrit, le problème de l’écrivain ne se résume pas à l’action d’écrire...

Le problème fondamental de l’écrivain consiste donc à trouver sa « niche »... Ainsi 85 % des manuscrits sont des autobiographies. Ça fait beaucoup de monde pour une toute petite niche surtout si vous n’êtes pas Napoléon, Staline, Hitler ou David Ducruet...

Le wannabe « écrivant » devrait donc soigneusement éviter l’autobiographie. Christine Angot, qui est une fille intelligente s'est faufilée dans un espace libre qui est « l’autofiction ». Le mouvement était génial. Hélas, la place est prise, et brillamment, et seuls les fous se lanceraient dans l’autofiction à la queue de la Reine Christine.

L’écrivant doit se méfier des modes. Ainsi la mode du Thriller ésotérique à la « Da Vinci Code » est en surcharge pondérale. Jetez immédiatement vos manuscrits sur les templiers et autres illuminés.

Si vous étudiez attentivement le monde de la littérature vous découvrirez que chacun trône sur son fief tel un satrape intouchable.

Prenez Sollers, il s’est installé dans la posture du « libertin catholique » porte glaive du siècle des lumières. Il serait suicidaire de vouloir prendre la place de Sollers. De toute façon, a sa mort, les prétendants officiels se massacreront pour prendre son siège doré.

De la même manière il n’y a pas deux places pour le siège de « nouveau philosophe ». Un seul BHL suffit vous ne croyez pas ?

Vous vous rêvez en catholique du futur, et cyberpunk mystago-anarcho de droite. Laissez donc Dantec dans sa niche. Il a assez de mal comme ça a essayer de se faire des ennemis tout en vendant beaucoup de livres.

Un livre sur les nazis ? Stop ! Après « les Bienveillantes » le secteur est en zone interdite pour au moins dix ans...

Le roman révolutionnaire nanochevik ? Désolé...

Que faire ?

L’idée est de trouver un type de roman qui a été abandonné, oublié ou qui n’existe pas encore. L’idée est de trouver sa niche...

Je conseille l’ouvrage de Sarane Alexandrian « soixante sujets de romans au goût du jour et de la nuit » ( Fayard, 2000). Vous pourrez faire votre choix... Je donne là quelques exemples

-Le roman d’espionnage érotico historique

-Le roman délirant

-Le roman horaire unanimiste

-Le roman de rétrospection

-Le roman d’aventure mentale

-Le roman de sport

-Le roman sur rien

Etc...

Il y a bien sûr des centaines de possibilités.

Si j’avais à choisir, le roman de sport me plait bien. La niche a été abandonnée pour une raison inconnue ... Prenez le tour de France par exemple, voilà un sujet extraordinaire avec des trafics de drogues, des laboratoires qui inventent des pseudo EPO et qui transforment les coureurs en surhumains. Les équipes financées par des maffias. Les hackers américains dans les labos d’analyse. La guerre des sponsors. Les coups de putes. Les Bâtons dans les roues. La sexualité d’étapes. Les enquêteurs. Les politiciens. Le peuple ...


Une mine d’or pour celui qui sautera dans la niche.