Dans un chaos indescriptible la flamme olympique en route vers le national capitalisme chinois, butte sur les pavés parisiens. Un Paris de fin du monde, de neige mouillée et de pluie glaçante. Par ci, par là, les affreux drapeaux tibétains, et parfois des étendards rouges, plus élégants de la RPC. La pauvre flammèche vacille, entourée d'une phalange hétéroclite sortie d'un défilé Milipol, réunissant toutes les composantes bariolées de la police française, depuis le roller man jusqu'à l'iron man des compagnies républicaines. Au milieu d'une manade de bus, on sort parfois la flammèche portée par une handicapée, pour faire pleurer dans les chaumières. Ça n'avance pas, c'est ridicule, les dieux, faut-il le dire, n'ont pas l'intention de bénir cette flamme. Zeus , bien tranquille dans son île paradisiaque de nymphes et de bergers, n'a aucune intention d'aller se fourvoyer dans un hôtel cinq étoiles de Pékin. Les faunes et autres satyres n'ont pas un grand amour des gardes rouges. Seul Priape a exposé un drapeau tibétain sur son membre turgescent, mais c'était juste pour rire, avant de s'envoyer en l'air et boire de l'hydromel.
C'était chaud pour la flamme...
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