Les ouvriers découvrent les jacqueries en même temps que la formidable inhumanité du patronat financier. Ils en viennent à regretter les patrons paternalistes du XIXe siècle, et ils ont raison... Un cadre d'une grande entreprise me disait il y a quelques années, «la manière dont les entreprises traitent leurs employés ouvriers ou cadres depuis des années, ne permet aucun sentimentalisme ! Il faut être impitoyable pour faire valoir ses droits ! C'est ce que j'ai fait et que tout le monde doit faire !» Les ouvriers savent désormais que les machines peuvent être délocalisées dans la nuit, et remontées dans un pays étranger. L'occupation des usines protège la culture industrielle, la séquestration des patrons oblige les médias à couvrir les plans sociaux, la destruction des usines en dernier recours et les manifestations violentes montrent que les gens n'ont plus peur, ni des patrons, ni de l'État, ni des multinationales... Ne plus avoir peur, voilà la grande subversion...
24 avril 2009
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