Marcel Duchamp : photographie pour Obligation pour la roulette de Monte-Carlo, 1924. Duchamp fabriqua des obligations qu'il vendait à ses amis pour financer ses expéditions au casino. Ces photos furent utilisées pour le design de l'obligation. L'opération à la fois artistique, mathématique et pécuniaire n'eut malheureusement aucun succès...
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En 1924, Marcel Duchamp met à l'épreuve ses connaissances en mathématiques et son goût pour le jeu en passant plusieurs semaines au casino de Monte Carlo pour mettre au point un système de probabilités, une martingale, permettant de gagner lentement mais sûrement :
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En 1924, Marcel Duchamp met à l'épreuve ses connaissances en mathématiques et son goût pour le jeu en passant plusieurs semaines au casino de Monte Carlo pour mettre au point un système de probabilités, une martingale, permettant de gagner lentement mais sûrement :
« Avec un tout petit capital, j'expérimente ma combinaison depuis 5 jours. J'ai gagné régulièrement tous les jours -de petites sommes- en 1 heure ou 2. Je perfectionne encore et j'espère rentrer à Paris avec le système tout à fait au point. C'est d'une monotonie délicieuse. Pas la moindre émotion. Le problème consiste d'ailleurs à trouver la figure rouge et noire à opposer à la roulette. La martingale n'a pas d'importance. Elles sont toutes bonnes et toutes mauvaises. Mais avec la bonne figure, même une mauvaise martingale pourra tenir. Et je crois avoir trouvé une bonne figure. Vous voyez que je n'ai pas cessé d'être peintre, je dessine maintenant sur le hasard. »
Marcel Duchamp, lettre à Picabia DDS p.269
1 commentaire:
Et dire que maintenant l'obligation vaut dans les 10 000 euros... La voila la martingale !
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