26 février 2008

La mort de la culture française...






















La culture de la France est morte annonçait dernièrement Time magazine dans un article de Donald Morrison. Reconnaissons nous aussi que cette culture française que pleure le journaliste est un cadavre. Oui, il faut nous en réjouir… Car ce que regrette Donald Morrison, c'est cette France de carte postale ou La Môme Piaf, Yves Montant, le mime Marceau et les impressionnistes se donnent la main pour un petit train de la honte. Mais le cadavre bouge encore comme le prouve cet Oscar mussolinien déscerné à Marion Cotillard
pour son interprétation de Piaf. Combien de Piaf faudra-t-il ressusciter sans cesse pour plaire aux Américains ? Plaire au goût des Mondiaux, quitte à sortir le Maréchal Pétain de son wagon pour mieux vendre le Made in France à Wall Street ! Les Allemands pourront toujours vendre leur Hitler, et les Espagnols des Dali en stuc ! C'est vrai, on n'aime pas voir les Indiens d'Amazonie en costumes cravates, et les Gringos détestent ces Français qui ne ressemblent plus à Maurice Chevalier… Le Français pue et se parfume trop, il est querelleur et malpoli, bois du vin rouge, se balade en Marcel, en béret, en canotier et écoute Edith Piaf en boucle sur son gramophone. Il est aussi très fort en mime, et à des pratiques sexuelles extraordinaires, mais est incapable de parler l'anglais. Dans les guides touristiques anglo-saxons, il n'est pas rare de lire que la France serait un Paradis sans les Français… Charmant. On dirait que le Français et sa culture sont l'équivalent Occidental des Grand Gorilles de l'Ouganda. French in the Mist. Et ça marche en plus, car si le clonage est interdit en France, ce n’est pas pour les Piou-Piaf que l'on produit à la chaîne. Cette culture, il est temps de l'achever d'un bon coup de pieu comme un vampire des Carpates, à défaut de coups de pieds aux culs. Ça ne va pas plaire à Morrison qu'on lui enlève cette culture qu'il vénère comme sa première érection. Mais bon, trêve de plaisanteries avec ces vieux Job qui chantent comme des coucous. Les choses sérieuses sont devant nous, et cette nouvelle culture qui déplait au monsieur, elle nous dégoûte bien davantage : Cette culture de la chanson française des Delerm et consort, des 700 romans français, sans compter les immondes gauloiseries de Vercingétorix à Astérix le Glaude, les dimanches après midi populo-cultureux, les artistes post, les néos situationnistes, les psychanalystes lambertistes, les philosophes people et autres grands compositeurs comme Henri Salvadore… À la trappe ! Comme disait le Père Ubu… Inutile de dire que la prochaine révolution culturelle s'annonce profondément gore… On pourra s'essuyer le derrière avec des oisillons vivants… De toute façon cette pratique est décrite chez Rabelais… C'est ça la culture, rien d'autre !

« Il n’y a tel torchecul que d’un oisillon (Piaf) bien duveté »


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