Écrit en 1935 par Frederick Prokosh (1908-1989), un jeune auteur américain d'origine autrichienne, les Asiatiques est une formidable roman d'aventure à travers le Tibet et les grands déserts d'Asie Centrale. Mais l'aventure est doublée d'une quête étrange, existentielle, qui pousse son héros vers un ""plus oultre", vers ces territoires évoqués par Stig Dagerman dans l'île des condamnés, ou l'île du chant de l'équipage de Mac Orlan. Chez Prokosh, reprenant le thème de la fuite sans fin de Josph Roth, les racines se délient dans un monde sans bornes ou l'aventure se transforme en fuite, et les héros en fugitifs.
30 mars 2008
28 mars 2008
J'y ai mis le feu !
Images de la propagande chinoise : Une très jeune Tibétaine en costume traditionnel est assise sur une chaise devant des policiers chinois hiératiques aux uniformes noirs elle répond aux questions sur son implication dans les émeutes :
“Je suis entré dans un magasin, j'ai pris un jean, je suis sorti et j'y ai mis le feu !”
Comment la propagande chinoise a-t-elle pu laisser passer un tel aveu ? Lors de ces étranges émeutes de Lhassa, effectivement, les émeutiers ne “volaient” pas les biens de consommation, ils les brûlaient. Ils détruisaient symboliquement la représentation du national capitalisme chinois. Voler, c'est rendre hommage à la marchandise…La brûler c'est humilier celui qui la vend… L'affront est donc total et cette jeune fille finira très certainement sa vie dans un camp de concentration, comme des milliers de ses compatriotes, mourant de mort lente dans les grands déserts d'Asie.
26 mars 2008
Je ne boycotte pas Mao !
Je ne boycotte pas Parce que les Chinois abattent leurs prisonniers de droit commun dans les stades.
Je ne boycotte pas Parce que la censure chinoise interdit l'exposition d'une sculpture de Giacometti
Je ne boycotte pas Parce que le prochain gratte-ciel de Pékin ressemblera à un décapsuleur géant.
Je ne boycotte pas Parce que les dirigeants chinois ne ressemblent à rien.
Je ne boycotte pas pour les 800 millions de paires de chaussure merdiques que je n'achète pas.
Je ne boycotte pas pour le made in china que j'évite, surtout pour les briquets…
Je ne boycotte pas Parce que les livres que j'aime son introuvables en Chine
Je ne boycotte pas Parce que les films de Fellini y sont interdits.
Je ne boycotte pas Parce que les Chinois rasent leurs quartiers anciens pour les transformer en centres commerciaux.
Je ne boycotte pas Parce que je n'aime pas les nouilles chinoises
Je ne boycotte pas Parce que le système judiciaire chinois est plus efficace que le nôtre
Je ne boycotte pas Parce que je n'ai aucune envie d'aller faire le kakou sur la muraille de Chine
Je ne boycotte pas Parce que je trouve très drôles les types en pyjamas qui donnent des coups de pieds
Je ne boycotte pas Parce que j'ai trouvé le film épouse et concubine particulièrement cucul
Je ne boycotte pas Parce que les colons chinois s'installent sur les hauts plateaux du Tibet.
Je ne boycotte pas Parce que j'ai des avions à vendre.
Je ne boycotte pas Parce que j'ai de grands élans démocratiques
Je ne boycotte pas Parce que la censure chinoise est officiellement validée par le comité olympique
Je ne boycotte pas Parce que les syndicats n'existent pas en Chine
Je ne boycotte pas Parce que la liberté de penser n'existe pas en Chine
Je ne boycotte pas Parce qu'il y a des camps de concentration dans le désert du Takla Makan
Je ne boycotte pas Parce que, Parce que, Parce que ...
25 mars 2008
Littérature : les Solaniens et les neo Baroques
Depuis quelques années la question se pose de la lutte entre deux écoles littéraires, la première, celle des Solaniens, est une véritable citadelle liée à la vieille tradition de la dépression et du spleen. Dans cette catégorie, nous comptons des écrivains aussi différents que Christine Angot et Michel Houellebecq qui se retrouvent idéologiquement proche des conceptions eschatologiques de Valérie Solanas sur le féminisme postmoderne (et ses dérives totalitaires). L'autre école, au contraire, plus minoritaire, prend acte de l'incomplétude du projet moderne mais aussi du cul-de-sac ironique du postmodernisme. Cette école que l'on nomme Baroque ou neo baroque est représentée en France par Patrick Grainville, Johnatan Littell et Eric Reinhardt (voir Technikart hors série littérature 2008). Le terme de baroque symbolise une littérature qui utilise consciemment les antagonismes modernité/postmodernité : Symbolisme/Dadaïsme, Devoir/Jeu, Hiérarchie/Anarchie, Racine/Rhizome etc... L'appropriation moderne et postmoderne par la littérature baroque n'est possible que parce qu'elle est essentiellement une réaction prévoltairienne, c’est-à-dire qu'elle refuse le pessimisme d'un progrès réservé aux puissants, aux Lumières, aux État nationaux ou supranationaux. La littérature baroque, c'est la revanche de Candide au pays des multinationales. C'est le retour du geste sur la planification, la volonté de croire en l'imprévu, et de réinventer l'homme du pothos, l'homme capable de l'impossible. Bien sûr, ce retour de l'optimisme au cœur de la littérature peut être inquiétant, aussi inquiétant qu'un Pangloss qui danse dans les ruines de Lisbonne en 1755... Le livre de Littell, dont le titre les Bienveillantes, renvoi aussi à l'apaisement final des furies, fait donc preuve d'un optimisme dérangeant par-delà le bien et le mal. Ainsi, les 60 000 morts de Lisbonne en 1755, marquent pour Voltaire, l'arrêt de l'optimisme triomphant caractérisé par Christophe Colomb et l'invention de l'Amérique. Après voltaire, l'utopie est morte, et l'histoire comme une belle mécanique temporelle rejoindra les automates biologiques de Descartes et l'homme débarrassé des passions, c'est-à-dire l’homme nouveau rêvé par les totalitarismes. L'optimisme baroque, au contraire, est un pied de nez à la fatalité, d'où le retour de la farce et du roman picaresque dans l'œuvre de Littell. Victor Hugo dans les Misérables était lui aussi revenu au picaresque avec les paroles de la chanson potache “ je suis tombé par terre c'est la faute à Voltaire”, rengaine populaire qui porte l'optimisme au seuil de la tragédie. Victor Hugo, romancier fondamentalement baroque, trouve ainsi en quelques mots la réfutation définitive au brillant conte de Voltaire. Lorsque Gavroche tombe sous les balles, c'est Candide qui se relève, c'est l'enfant au tambour qui avance à Valmy, c'est l'enfant au pistolet de Delacroix, l'enfant survivant du siège de Magdebourg, la volonté folle de Colomb, les rêves de Marco Polo... Les neo baroques ne peuvent donc éluder ni le drame ni la mémoire, ils la vivent dans leur chair baroque ou picaresque, retrouvant cette volonté de vivre, cet amour du mouvement, et cet optimisme qui déchire les fils barbelés et les cloisons étanches de la fin des temps.
20 mars 2008
La stratégie du moustique de la guerrilla tibétaine
Faut-il en finir avec la non-violence du Dalai Lama ? C'est la question que se posent des milliers de Tibétains face à l'occupation chinoise de leur pays. Depuis les années 1950 le chef spirituel des Tibétains propose une idéologie de la non-violence absolue à son peuple. La position du Dalai Lama est celle du surhomme, insensible à tout ce qui peut déranger sa posture de styliste. Mais le peuple qui souffre en silence depuis un demi-siècle se pose des questions. Il existe bien évidemment une forme de fanatisme de la non-violence , et ce fanatisme n'est pas éloigné du fanatisme de la guerre sainte. Aujourd'hui, le Tibetan Youth Congress (TYC) redécouvre l'histoire de la guérilla tibétaine des Khampas, et du refus catégorique du Dalai Lama de les soutenir afin de ne pas flétrir son karma. Les Khampas furent massacrés et les survivants formèrent l'embryon d'une guérilla mollement aidée par la CIA dans les années 1960. Aujourd'hui, les derniers Khampas, vieillards légendaires de la résistance, sont de nouveau sur le devant de la scène. La jeunesse tibétaine se tourne vers ces guerriers oubliés, une jeunesse entre rock’n’roll, Che Guevara et CNN, qui voit les guérillas du Kosovo et de Bosnie gagner la reconnaissance internationale alors que chaque jour le Tibet se transforme en province à population chinoise, activant dans les faits, une épuration ethnique qui refuse de dire son nom. La nouvelle liaison ferroviaire stratégique Pekin/Lhassa, aura accéléré les choses et la non-violence du Dalai Lama ne peut plus lutter contre une colonisation de masse planifiée par les technocrates de Pekin. Les jours du peuple tibétains sont comptés, réduit à des formules mathématiques et des algorithme, et contre cela, le bouddha de la compassion ne peut rien, pas plus qu'il ne pouvait arrêter la machine de destruction nazie pendant la seconde guerre mondiale. Les neo-Khampas ont ainsi théorisé ce qu'il appellent la “stratégie du moustique”, qui consiste à harceler le colosse chinois à la manière d'un moustique.
Lhasang Tsering, en passe de devenir le De Gaulle tibétain, lance un appel aux Tibétains pour qu'ils prennent les armes sans attendre. Selon cet ancien Khampas, seule la lutte de libération populaire peut faire reculer l'occupant. La stratégie du moustique, affirme Lhasang Tsering, consiste déjà à saboter la structure économique de la colonisation chinoise. Il reconnaît ainsi que les victimes seront inévitables même si ce n'est pas l'objectif de la guérilla “si nous faisons sauter un pont et qu'un camion arrive, il n'est plus en notre pouvoir de décider entre la vie et la mort !”
Les menaces sont claires et précises et les neo-Khampas sont sur le pied de guerre.
Notre combat est celui du bien et du mal, affirme un neo Khampas. Pour nous c'est un combat pour la survie, et nous n'avons plus le luxe de penser que nous avons le choix. Une injustice terrible a été faite et c'est notre devoir de lutter pour l'indépendance du Tibet” Ils savent maintenant qu'ils sont sur la liste noire des services de renseignements chinois mais lorsque l'épée est tirée du fourreau, il n'y a plus que deux choix possible... Acculés au mur des martyrs de l'histoire, les Tibétains peuvent désormais choisir entre mourir en priant, ou les armes à la main... Et vous, quel est votre choix ?
En savoir plus :
Texte en français de Lhasang Tsering
Reportage en anglais) sur les khampas
un blogueur couvre les émeutes de Lhassa
Avertissement : ce dernier lien est peut être (?) une émanation de la propagande chinoise...Mais la description est intéressante sur la violence des troubles.
19 mars 2008
Prix Technikart pour "La cinquième saison du monde"
Voici une page du manuscrit de mon roman "la cinquième saison du monde", froissée et jetée dans l'âtre du Cercle Pan après une lecture dites "Yoga et revolver", le 20 janvier 2008. La page a été sauvée et récupéré par Thierry Theolier, l'éternel Grand éveillé, toujours à l’affût des zones grises et des perles froissées. C'est ce roman qui a reçu le Grand Prix Technikart lors de l'opération Manuscrits (salon du livre).
17 mars 2008
Opération manuscrits 2008 - Technikart : les lauréats.
le Forum/salon du livre
mardi 18 mars 2008
21:00 - 22:00
* Lieu : le Forum/salon du livre
Animé par Eric Naulleau
Organisé par TECHNIKART
Pour la troisième année consécutive, TECHNIKART a laissé sa chance aux nouveaux talents avec son « opération manuscrits », mettant en avant de jeunes plumes qui n’ont pas encore eu la chance d’être publiées. TECHNIKART a sélectionné cinq textes, qui seront présentés par leurs auteurs et les membres de la rédaction. A cette occasion, un Grand Prix sera décerné par un jury de professionnels de l’édition, présidé cette année par Eric Naulleau.
Les lauréats :
Liliana Nicolae pour "Tacto"
Carine Jiya pour "L'archipel sacré"
Jean-Luc Charlot pour " Au moment de nous quitter"
Michel Pavloff pour "Septembre"
Nicolas Marang pour "Trigo"
Tristan Ranx pour "La cinquième saison du monde"
___________________________________________________
invitations pour le Forum du Salon du Livre !
Venez retirer à la rédaction de Technikart des invitations pour le Forum du Salon du Livre !
Si vous souhaitez y assister, venez retirer vos invitations à la rédaction:
2 rue de la Roquette. Passage du Cheval Blanc. Cours de Février. 75011 Paris ( métro Bastille)
La mémoire sélective de Max Gallo
Mais quel est donc le problème de l'historien Max Gallo ? Lors de l'Oraison des Invalides pour les obsèques de Lazare Ponticelli, il ne prononça pas une seule fois le nom de Garibaldi et des Garibaldiens de l'Argonne...
ps : Un site sur les Garibaldiens
13 mars 2008
Aux Garibaldiens de l'Argonne et au dernier d'entre eux.
Lazare Ponticelli, le dernier poilu de la Grande guerre est mort à 110 ans. Dans les hommages rendus aucune référence au quatrième régiment de marche du premier étranger dans lequel combattait Ponticelli. Il s'agissait d'un régiment de volontaires italiens garibaldiens commandé par Peppino Garibaldi. L'État reste ainsi étrangement amnésique sur le fait que Ponticelli a combattu en tant que combattant étranger. Le nom de ces Garibaldiens qui portaient une chemise rouge sous leur vareuse n'est jamais prononcé, pas plus que le souvenir de Bruno et Constant Garibaldi et les 500 Italiens tombés lors de l'offensive de décembre 1914 en Argonne.
ps: ceci est d'autant plus inexcusable que Max Gallo, conseiller à L'Élysée, est l'auteur d'une biographie de Garibaldi.
03 mars 2008
Affaire Note2be.com : l'Education Nationale et la Répression républicaine
L'école de la République est l'École de Jules Ferry. Mais savez-vous qui était Jules Ferry ? C'était un fervent colonialiste républicain prônant l'identité française par les armes. Pendant la guerre Franco-prusienne, il est désigné sous le nom de Ferry Famine en organisant la distribution de vivres en faveur des bourgeois et délaissant les classes populaires. Aux premiers jours de la Commune, il fuit comme un dératé, échappant ainsi à la pique qu'il méritait. Lors de la répression de la Commune de Paris, il applaudira des deux mains, se félicitant de l'exécution de 25 000 communards. Son objectif sera ensuite de castrer les racines révolutionnaires de la France en mettant au point un programme éducatif de grande envergure pour que jamais la Commune ne puisse recommencer… C'est ainsi que l'organisation concentrationnaire de l'Éducation nationale est née… Imaginez que Radovan Karazic soit le père spirituel de l'École de vos enfants…
Quelle est donc cette "loi scélérate" qui interdit aux élèves de noter et de nommer leurs profs sur Note2be.com ? Il semble bien que l'idéologie des bourreaux de la Commune participe toujours aux organes exécutifs de l'Éducation Nationale ! Noter ses professeurs est un acte révolutionnaire et Communard, d’où acte, le mur des Fédérés fonctionne toujours, et les escadrons de la mort agissent par avocats interposés. Cela ressemble étrangement aux "lois sur l'extrémisme” votées en Russie poutinienne, et qui permettent de faire taire n'importe quel individu ou organe de presse qui conteste le pouvoir... ( il suffit de dire "Poutine dehors !")
Il faudra bien un jour dépasser l'Éducation nationale au nom des intérêts fondamentaux de la société, afin de revenir à un système éducatif basé sur la connaissance et non sur l'apprentissage pavlovien. Savez-vous qu'au Moyen Âge les étudiants votaient pour savoir s'ils gardaient leurs professeurs ! Le site note2be.com est l'héritier de ces étudiants fanfarons qui faisaient la grandeur de l'Université française. L'Éducation nationale est au contraire du côté de ceux qui constituaient des listes de prisonniers politiques.
Il faut donc répondre par les mêmes armes et dénier aux agents de l'Éducation nationale le droit de constituer des fichiers sur nos enfants ainsi que de les nommer et les noter.
Et puis pourquoi noter nos enfants quand 95 % des élèves ont le bac ?
le site : http://www.note2be.com
01 mars 2008
Un nuit au musée d'art moderne : expo Gelitin (supergravos)
Le concept de cette soirée exposition au Musée d'art Moderne de la ville de Paris était le fromage… L'expo des artistes danois Gelitin sentait très fort les pieds au sens propre comme au figuré… Il fallait voir, ou plutôt sentir la vieille odeur de salmonelle, avant de se rendre compte qu'elle émanait d'un pied colossal constitué de couches d'emmental plus ou moins éventé. L'expo est un joyeux foutoir fort divertissant avec une cabine chiotte dans laquelle vous pouviez admirer votre fondement par un effet de miroir pompier. Quelques literies fort confortables avec petits strings oubliés permettent de se reposer – ce que je fais pendant que la foule de curieux se précipite sur la passerelle pour cloper avant de tomber nez à bite… Sur les photos de paysages grandioses ou les Danois exhibent de belles érections naturelles. Une jeune fille après avoir observé les attributs virils d'un barbu dans le désert se retourne vers sa copine et lui dit…
Ah tien, c'est lui, je le reconnais…
Au rez-de-chaussée, l'open bar vin et camembert ouvre enfin ses portes à 21 h 00. C'est la grande foire fraternelle des nétocrates au picrate. Les Danois traversent la salle au son d'une musique techno aphrodisiaque, c'est le cas de le dire, qui pousse ainsi d'extravagants personnages comme Samuel Segas, Guillaume de Vodcakoka, Thierry Théolier et Ley Di-Fares, à se jeter aux pieds des femmes et à rouler sur le sol dans une fange de camembert et de vinasse. Les chorégraphies érotiques d'un mime Marceau sous viagra se déchaînent sous les yeux ébahis du personnel de cette vénérable institution Des grappes humaines s'autosodomisant les unes les autres roulent sur le sol pendant que des pogos d'asile d'aliénés se développent au coin du bar. Dans l'excitation hormonale, deux jeunes godelureaux secouent leurs têtes comme des Oui-Oui sous amphet. Lorsque la tête du plus flexible me heurte de plein fouet sur l'arrête du nez, le sang gicle dans tous les sens arrosant la moquette d'une nouvelle teinte d'hémoglobine. Je me retrouve à éponger mon tarin avec un morceau d'iceberg pendant que les serveurs flegmatiques me remplissent mon verre. Quelle belle soirée, la moquette est ruinée, l'odeur nauséabonde est tenace et j'ai le pif de Bruce Wilis dans Die Hard ! On se dit qu'on ne verra pas ça de sitôt… On regrettait les soirées de l'ambassadeur de Belgique… Et bien celle du musée d'art moderne restera dans les annales et les naseaux… Supergravos !
Inscription à :
Articles (Atom)