01 mars 2008

Un nuit au musée d'art moderne : expo Gelitin (supergravos)























Le concept de cette soirée exposition au Musée d'art Moderne de la ville de Paris était le fromage… L'expo des artistes danois Gelitin sentait très fort les pieds au sens propre comme au figuré… Il fallait voir, ou plutôt sentir la vieille odeur de salmonelle, avant de se rendre compte qu'elle émanait d'un pied colossal constitué de couches d'emmental plus ou moins éventé. L'expo est un joyeux foutoir fort divertissant avec une cabine chiotte dans laquelle vous pouviez admirer votre fondement par un effet de miroir pompier. Quelques literies fort confortables avec petits strings oubliés permettent de se reposer – ce que je fais pendant que la foule de curieux se précipite sur la passerelle pour cloper avant de tomber nez à bite… Sur les photos de paysages grandioses ou les Danois exhibent de belles érections naturelles. Une jeune fille après avoir observé les attributs virils d'un barbu dans le désert se retourne vers sa copine et lui dit…

Ah tien, c'est lui, je le reconnais…

Au rez-de-chaussée, l'open bar vin et camembert ouvre enfin ses portes à 21 h 00. C'est la grande foire fraternelle des nétocrates au picrate. Les Danois traversent la salle au son d'une musique techno aphrodisiaque, c'est le cas de le dire, qui pousse ainsi d'extravagants personnages comme Samuel Segas, Guillaume de Vodcakoka, Thierry Théolier et Ley Di-Fares
, à se jeter aux pieds des femmes et à rouler sur le sol dans une fange de camembert et de vinasse. Les chorégraphies érotiques d'un mime Marceau sous viagra se déchaînent sous les yeux ébahis du personnel de cette vénérable institution Des grappes humaines s'autosodomisant les unes les autres roulent sur le sol pendant que des pogos d'asile d'aliénés se développent au coin du bar. Dans l'excitation hormonale, deux jeunes godelureaux secouent leurs têtes comme des Oui-Oui sous amphet. Lorsque la tête du plus flexible me heurte de plein fouet sur l'arrête du nez, le sang gicle dans tous les sens arrosant la moquette d'une nouvelle teinte d'hémoglobine. Je me retrouve à éponger mon tarin avec un morceau d'iceberg pendant que les serveurs flegmatiques me remplissent mon verre. Quelle belle soirée, la moquette est ruinée, l'odeur nauséabonde est tenace et j'ai le pif de Bruce Wilis dans Die Hard ! On se dit qu'on ne verra pas ça de sitôt… On regrettait les soirées de l'ambassadeur de Belgique… Et bien celle du musée d'art moderne restera dans les annales et les naseaux… Supergravos !


1 commentaire:

david santos a dit…

Bonsoir!
Bonne postage, merci.