Images de la propagande chinoise : Une très jeune Tibétaine en costume traditionnel est assise sur une chaise devant des policiers chinois hiératiques aux uniformes noirs elle répond aux questions sur son implication dans les émeutes :
“Je suis entré dans un magasin, j'ai pris un jean, je suis sorti et j'y ai mis le feu !”
Comment la propagande chinoise a-t-elle pu laisser passer un tel aveu ? Lors de ces étranges émeutes de Lhassa, effectivement, les émeutiers ne “volaient” pas les biens de consommation, ils les brûlaient. Ils détruisaient symboliquement la représentation du national capitalisme chinois. Voler, c'est rendre hommage à la marchandise…La brûler c'est humilier celui qui la vend… L'affront est donc total et cette jeune fille finira très certainement sa vie dans un camp de concentration, comme des milliers de ses compatriotes, mourant de mort lente dans les grands déserts d'Asie.
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