11 juin 2006

Soirée syndrome chez BETC à l'Elysée Montmartre

Designer days rue Royale, Christofle offre du champagne au milieu des fourchettes et des rombières. Saut de puce chez Bernardaud ou ça charcute dès l’entrée avec du jambon à l’os. Dans la cour, dégustation de vin avec les Hassen brothers et Kertugal. La boussole s’affole et nous voilà déjà rue des Graviliers pour le Vernissage « Paradis Blanc » au White Shop pour le mag Blast. Cette capsule blanche avec des opérateurs en costumes Cosmos 1999, est bien sympathique. La rue est un sit in hype de rue : version soft du théâtre de rue. Condition : que rien ne se passe… En face, dans la cour intérieure du bar le Andy Walhoo, c'est la micro fête Knitting Party qui offre des mojitos jusqu’à 21HOO. Ça bloque au niveau de la porte. Qu’à cela ne tienne, Star Trek à la rescousse, nous nous téléportons au milieu des petites robes 1950, rose fuchsia ou à fleurs. ça froufroute au milieu d’un filet de pelotes de laine. Concept , concept quand tu nous tiens. Les voisins s’énervent… A la rue ! Théâtre de rue : Hassen en Scaramouche s’escrime avec deux aiguilles et une pelote de laine qu’il embroche comme un mousquetaire. Passage au café, pour enfiler la Perle et les bières dans une ambiance survoltée et bon enfant. 0H30 Direction L’Elysée Montmartre ou BETC organise une gigantesque soirée jusqu’à l’aube… Dès les premières marches, c’est la soirée syndrome qui s’installe. Tout d’abord le syndrome de Guillaume Tell, puisque le pubard lambda ne supporte pas le port du chapeau. Un corporate ne porte jamais le chapeau de peur de fâcher son supérieur… Mais, indécent, je porte un galurin nanochévik et tel un pirate de Salgari, j’aiguise ma miséricorde ... Les corsaires klingons sont là avec leur technologie extraterrestre et leur messages subliminaux. Grâce à eux, chaque soirée prend Les allures d’un film de Carpenter. You see them on the street. You watch them on TV. You think they’re people just like you.You’re wrong. Dead wrong. (They live ! 1988°). Stop Talking, they says… Soirée syndrome de Parsifal avec les passantes de Brassens, images fugaces : Shangaï , Pandora et petit verglas, qui glissent et disparaissent dans l’espace et le temps. Franck Knigth parle de Cendrars, et nous voilà à bourlinguer autour de la prose du Transsibérien. Les grand fauves humains sont lâché dans l’arène. Double wisky on the spot. Deux racailles aux éructations éthyliques risquent gros… elles n’ont pas vu le regard du prédateur F. Knigth, chevalier de Moravagine. Il ne s’est rien passé, mais selon le principe d’incertitude, des bouts d’os, de cartilages sanglants et de dents brisés, ont giclées jusqu’au plafond… Le chat de Shroediger est resté dans sa boite…Et une vodka pomme, et deux, trois…Réapprendre à compter à l’endroit et à l’envers jusqu’à l’aube blanche.

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